“Aujourd’hui, l’un des bombardements les plus massifs de notre territoire par la Fédération de Russie a eu lieu”, a déclaré lundi 31 octobre le conseiller présidentiel ukrainien Oleksiy Arestovych. Il a soutenu, cependant, que « la destruction ne signifie pas[était] pas aussi critique qu’elle pourrait l’être » grâce aux systèmes de défense aérienne. A Kyiv, où au moins cinq explosions ont été entendues lundi par des journalistes de l’AFP, “80% des consommateurs de la capitale” se sont retrouvés sans eau, a déclaré le maire Vitaly Klitso, ajoutant que “350.000 foyers se sont retrouvés sans électricité”. Selon le Premier ministre, Denys Chmyhal, “des missiles et des drones ont touché dix zones, détruisant dix-huit installations, dont la plupart sont interconnectées [au système] “Des centaines d’endroits” sont privés d’électricité “dans sept régions” d’Ukraine, a-t-il ajouté. Lundi, le Kremlin a averti qu’il serait “dangereux” et “difficile” de poursuivre la mise en œuvre de l’accord céréalier ukrainien sans Moscou. L’armée russe a exigé des “engagements” de l’Ukraine de ne pas utiliser le corridor d’exportation de céréales à des fins militaires. Une demande qui “ressemble soit à une punition collective, soit à un chantage collectif”, selon le porte-parole du département d’Etat Ned Price. Deux cargos chargés de céréales ont cependant quitté lundi les ports ukrainiens et emprunté la route maritime humanitaire vers la Turquie. Douze navires devaient quitter les ports ukrainiens dans la journée et quatre autres se dirigeaient vers eux, a indiqué le Centre conjoint de coordination, chargé de superviser l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire. L’Agence internationale de l’énergie atomique a annoncé avoir commencé ses inspections en Ukraine – “la vérification des activités de deux sites” – demandées par cette dernière après que le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine l’a accusée d’avoir effacé des preuves de la préparation d’un “bombe sale”. . Lundi soir, le chancelier allemand Olaf Scholz a à son tour rejeté les accusations de la Russie en la matière. L’AIEA a également annoncé que l’alimentation électrique principale de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporozhye, détenue par les forces russes, avait été coupée après l’explosion de la mine.
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