Grand Prix de Malaisie Crash, doigt cassé, météo : Odeur de chaos à Sepang HIER C’est une course de géants que nous avons méritée, même si les deux protagonistes sont partis de loin sur la grille. Lors des qualifications, Pecco est tombé à la 9e place, “El Diablo” à la 12e. Le premier, conducteur pour la première fois, a avoué “sentir la pression“. Le deuxième, champion sortant, a déclaré “ils veulent s’amuser» et ne compte plus sur le titre. Les deux ont pris un départ fulgurant pour se retrouver respectivement 2e et 6e au premier virage.

Bastianini comme trouble-fête

La chute de Jorge Martin (Pramac-Ducati) après 6 boucles a accru la pression sur les prétendants. Bagnaia passe en tête, Quartararo monte sur le podium et 23 points les séparent pour le moment. Il en a fallu 25 pour franchir le drapeau à damiers pour que Torino batte ses grands rivaux. Pecco Bagnaia, Fabio Quartararo, Getty Image Crédit : Eurosport Enea Bastianini (Gresini Racing) était alors engagée dans la course à la victoire à Sepang. Promu chez Ducati aux côtés de Pecco la saison suivante, l’Italien lui a rendu la vie difficile, quelques semaines seulement après que les consignes de l’équipe Borgo Panigale ont fait couler beaucoup d’encre en MotoGP. Testant ses esprits, il s’est planté sur sa roue, déviant de sa voie pour faire sentir sa présence avant de le dépasser au 10e tour.

Quartararo a réagi comme un diable

Bagnaia, le leader avec 18 points, aurait pu se contenter de la deuxième place, surtout lorsque Quartararo, entouré de Ducati, a vu Marco Bezzecchi (Mooney VR46) le poursuivre. Il a cependant pris des risques, travaillant méticuleusement sur la selle de Bastianini pour prendre les trois meilleures boucles ci-dessous. Pecco a signé sa 7e victoire de 2022, la première depuis Saint-Marin le 4 septembre. Le Français a résisté au retour de Bezzecchi et a bien géré sa course. On lui promettait le pire en Malaisie, avec un enchaînement de deux lignes droites et d’épingles. Il a répondu immédiatement sans se tromper. Il n’était plus monté sur ce podium depuis le Grand Prix d’Autriche en août. Le Niçois sait qu’il faudra un incroyable et improbable concours de circonstances pour conserver son titre dans deux semaines (victoire sans appel et 1 point maximum pour Bagnaia). Mais il n’a pas dit son dernier mot sur tout cela. Passez le dimanche à Valence ! Grand Prix de Malaisie Bagnaia au tapis, Quartararo, 12e, n’en profite pas HIER A 08:04 Grand Prix de Malaisie Martin en tête de l’épreuve 3, Bagnaia au sol et derrière Quartararo, 7e HIER A 06:51