• Lire aussi : Inflation : les entreprises l’exploitent-elles pour se remplir les poches ? • À lire aussi : L’inflation ralentit encore à 6,9 % au Canada • À lire aussi : En Allemagne, les épiceries refusent de vendre des produits hors de prix Pour Pascale Baker, de Lévis, cette augmentation représente une facture plus élevée pouvant atteindre 300 $ par épicerie. « En 2017, on a fait une épicerie qui coûtait environ 500$ pour toute la famille et on avait une bonne épicerie […]. Aujourd’hui, avec les prix qu’on a en ce moment, c’est entre 700 $ et 800 $ la semaine », explique-t-il à TVA Nouvelles. Avec une telle ascension, la maman doit faire des choix à l’épicerie. « Quand on fait des concessions, on fait des concessions sur les fruits et légumes parce que c’est vraiment très cher. Une boîte de fraises à 10 $, on réfléchit à deux fois avant d’acheter des fraises », dit-il. Même si les deux conjoints travaillent, ils achètent des promotions lorsqu’ils font leurs courses. “On n’achète qu’en solde, on voyage beaucoup, on va dans plein d’épiceries dans un rayon pas trop loin, parce que c’est pas mieux : tu économises un dollar ou deux sur un article et ça t’emmène loin, ben ça coûte un beaucoup d’essence », dit Mme Baker. Les loisirs et les activités familiales sont également de moins en moins fréquents. « C’est normal de travailler et de pouvoir s’offrir son temps libre, de se gâter raisonnablement, on est d’accord, mais ce sera de moins en moins possible. Qu’allons nous faire? Allons-nous travailler juste pour payer les courses ? » il demande. En septembre, les prix des aliments ont augmenté de 11,4 % en glissement annuel, le plus élevé depuis août 1981. – d’après les informations de Sébastien Dubois Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 418-688-2030.