Mis à jour hier à 22h03
                Vincent Larin La Presse             

Devant l’élite politique de la province réunie lundi soir à la Grande Bibliothèque pour souligner le début de « l’année Lévesque », une série d’événements organisés pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance du fondateur du Parti québécois ( PQ), chef du parti politique actuel a voulu clarifier les faits. “Gageons que si René Lévesque tenait encore la plume dans une chronique du Journal de Montréal, il utiliserait les mêmes mots ‘faux’, ‘hypocrisie’ pour commenter l’actualité politique des dernières semaines”, a-t-il dit. dans un discours deux fois supérieur à celui de ses adversaires. “Il y avait beaucoup d’anciens membres du PQ qui ont tant donné pour faire de nous un pays et nous avons tendance à les honorer sans mentionner l’essentiel”, a-t-il expliqué plus tard lors d’une conférence de presse. Quelqu’un devait mentionner ce soir l’essentiel, c’est-à-dire que René Leves a tant donné, qu’il a tellement souffert qu’il est tombé malade parce qu’il voulait que son peuple ait notre normalité, ait notre pays. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois Il a ensuite avoué s’être réconcilié avec l’ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, qui a récemment critiqué la situation actuelle du PQ. “J’ai pu constater récemment que les héritiers de René Lévesque n’ont pas du tout perdu leur capacité à réagir avec la rapidité fulgurante qui le caractérise”, a-t-il plaisanté, tout en admettant qu’il “s’exprimerait autrement” dans ses propos polémiques. Rappelons que seuls l’ancien premier ministre Lucien Bouchard et l’actuel successeur de François Lego étaient initialement les seuls invités à prendre la parole. Après quelques polémiques, les organisateurs de l’événement avaient invité les autres chefs de parti à prononcer des discours. Photo par Martin Tremblay, LA PRESSE Le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon, le co-représentant de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, le premier ministre François Legault et l’ancien premier ministre Lucien Bouchard

Prix ​​du journalisme

Lors de son allocution, qui n’a pas abordé la question de l’indépendance du Québec, l’actuel premier ministre et chef de la Coalition québécoise, François Lego, a remercié le regretté politicien pour « Hydro-Québec », « Loi 101 », « Québec inc. et “fierté”, entre autres. “C’est René Lévesque qui m’a donné la fierté d’être Québécois. “Je suis en politique aujourd’hui à cause de René Lévesque”, a-t-il lancé à la foule. Le prix René-Lévesque sera dorénavant décerné par le gouvernement du Québec à un journaliste qui « aura contribué de manière significative au rayonnement de l’information ou aura rehaussé de manière significative la qualité de l’information ou de la profession journalistique au Québec », a-t-il précisé. . Il s’agira de la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec pour une contribution remarquable au journalisme. C’est une belle façon d’immortaliser l’apport de René Lévesque au journalisme québécois. François Legault, premier ministre du Québec

pas de discorde

Dominique Anglade, chef du Parti libéral du Québec, le parti laissé par René Lévesque pour fonder le PQ, a fait l’éloge du politicien. “Un fil conducteur se dégage de la carrière de René Lévesque : l’amour, la passion, la croyance et cette foi inébranlable dans le Québec”, a-t-il déclaré. Photo par Martin Tremblay, LA PRESSE Paul St-Pierre Plamondon, Gabriel Nadeau-Dubois et Dominique Anglade René Lévesque a proposé “un projet de société plus fort que les gens qui le composent”, a déclaré le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois dans une subtile critique secrète du gouvernement. “Il ne cherchait pas le plus petit dénominateur commun, recherchait le plus grand nombre de voix, il ne nous a jamais mis les uns contre les autres. Ça a réveillé le meilleur en nous”, a-t-il poursuivi. L’année Lévesque, organisée à l’occasion du 100e anniversaire de l’ancien journaliste, chroniqueur, reporter, animateur, ministre et premier ministre, prévoit divers événements pour souligner l’occasion. Parmi eux : un hommage au 23e premier ministre du Québec à l’occasion de la fête nationale. le vernissage le 24 août (son 100e anniversaire) de l’événement « Dans les pas de René Lévesque » à Montréal ; le vernissage d’une exposition au Musée de la Civilisation de Québec le 17 novembre ; et un hommage à son fondateur le Parti Québécois et en français, en février prochain à Montréal. Né le 24 août 1922, M. Lévesque est décédé le 1er novembre 1987, il y a près de 35 ans. Sondage après sondage, il demeure l’une des personnalités politiques les plus populaires au Québec, a justement rappelé Lucien Bouchard.

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			24 août 1922 Date de naissance de René Lévesque, qui aurait donc 100 ans cette année.