Il s’agira de la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec pour une contribution remarquable au journalisme, a-t-il précisé sans plus de détails. Il existe actuellement 16 Prix du Québec, dont le Prix Guy-Mauffette, décerné chaque année à une personne pour sa contribution exceptionnelle à l’excellence de la radio, de la télévision ou de la presse écrite au Québec, ou aux médias numériques. Ce prix a déjà été remis à des journalistes de Radio Canada tels que Céline Galipeau (2021), Raymond Saint-Pierre (2019) et Bernard Derome (2016), mais il n’est pas nécessaire d’être un professionnel de l’information pour l’obtenir. Les cinémas, les réalisateurs et les animateurs peuvent également l’obtenir. Lancez le widget Twitter. Ignorer le widget ? Fin du widget Twitter. Retour en haut du graphique ? Le président d’honneur des festivités, l’ancien premier ministre Lucien Bouchard, a été invité à inaugurer l’”Année de Lévesque”, rendant à son tour hommage à son prédécesseur, qui a dirigé le Québec durant une période mouvementée de son histoire, de 1976 à 1985. Il en a aussi profité pour faire son mea culpa au sujet des propos qu’il a tenus il y a deux semaines sur la situation du Parti québécois en entrevue à Radio-Canada et lors d’une conférence de presse en marge du dévoilement de la statue de Jacques Parizeau. dans les jardins de l’Assemblée nationale. « J’ai récemment pu mesurer personnellement que les héritiers de M. Lévesque n’ont rien perdu de leur capacité de réaction à la vitesse vigoureuse qui les a toujours caractérisés », a-t-il déclaré, provoquant des rires dans la salle de la Grande Bibliothèque. Ces propos déplacés, bien que proférés sur-le-champ, quelques secondes après la fin d’une longue entrevue, M. Bouchard les aurait formulés autrement aujourd’hui, a-t-il admis. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). François Legault et Lucien Bouchard étaient assis au premier rang lundi soir à la Grande Bibliothèque. Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes Les célébrations autour de “L’Année Lévesque” sont tenues par la Fondation René-Lévesque, qui s’est retrouvée dans une polémique la semaine dernière concernant l’exclusion du chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon des conférenciers invités. Il a finalement été autorisé à parler au public dans le cadre du lancement lundi soir, suivi du chef libéral Dominique Anglade et du porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). L’actuel chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes Applaudissant chaleureusement en prenant le micro, St-Pierre Plamondon, au moment qui lui est imparti, souligne le courage de René Lévesque, revenu dans la presse écrite de 1970 à 1973, et fait un parallèle avec la situation politique actuelle. . Il a dénoncé, je cite, les “faux semblants” et souvent l’”hypocrisie” que tout cela [le régime fédéral canadien] maintient. Gageons que si René Lévesque tenait encore la plume dans une chronique du Journal de Montréal, il aurait utilisé exactement les mêmes mots. […] pour commenter l’actualité politique de ces dernières semaines. M. St-Pierre Plamondon lance alors un vigoureux appel à l’indépendance du Québec, qu’il dit indissociable de l’héritage de René Lévesque – un discours bien différent de celui prononcé avant, plutôt consensuel. Toute la vie de René Lévesque nous crie : « est-ce l’indépendance ou le déclin ». Un ou l’autre. Honorer René Lévesque aujourd’hui, l’honorer vraiment, c’est montrer avec lui tant de droiture et de sens de la vérité au Québec. C’est affronter les forces du statu quo, les forces de la résignation, les forces de la résignation. c’est nier comme lui, entrer dans la remorque de l’histoire et essayer chaque jour, comme lui, d’en changer le cours avec tout le reniement nécessaire. » – Extrait du discours de Paul St-Pierre Plamondon Notre indépendance se fera parce qu’il y a des gens assez persistants, assez têtus pour faire en sorte qu’elle se réalise. c’est mon combat, c’est notre combat et je vous invite tous à le faire, a conclu le chef du PQ. Lancez le widget. Ignorer le widget ? Fin de l’élément graphique. Retour en haut du graphique ? René Lévesque a fondé le Parti québécois au début des années 1970. Il est ensuite devenu le 23e premier ministre du Québec dans la nuit du 15 novembre 1976. Décédé le 1er novembre 1987, René Lévesque aurait 100 ans le 24 août 2022. Diverses activités, telles que des expositions et des performances, auront lieu jusqu’en juin 2023 pour commémorer cet anniversaire.