La marque bretonne a exigé le rappel immédiat de trois produits de sa gamme, composée de produits laitiers. Dans le détail, pour les yaourts nature, les lots sont commercialisés à partir du 9 juin et sont valables jusqu’au 11 juillet. Les framboises sont libérées à partir du 10 juin et consommables jusqu’au 12 juillet. Le troisième produit en cause, les yaourts à la grenadine, qui est sur le marché depuis le 9 juin et a expiré le 22 juillet. Ces produits étaient largement distribués dans tout le pays, dans de nombreuses grandes chaînes de distribution, dont E. Leclerc, Système U, Auchan, Casino, Intermarché et Monoprix. Les consommateurs intéressés sont appelés à détruire les produits qu’ils ont achetés et à les indemniser dans les magasins, supermarchés ou supermarchés où ils ont été achetés. La bactérie Escherichia coli, en abrégé E. coli, peut entraîner, trois jours après sa consommation, une gastro-entérite “caractérisée par des douleurs abdominales et une diarrhée (éventuellement accompagnée de sang), accompagnée ou non de fièvre”, est-il précisé dans les fiches de rappel du le produit. En cas de symptômes, vous devez consulter votre médecin.

Quelques mois après l’affaire Buitoni

Ces rappels interviennent quelques semaines seulement après le scandale Buitoni. Plusieurs pizzas de la marque étaient infectées par la bactérie E. coli. Une information judiciaire avait été ouverte. Les investigations ont été diligentées par un enquêteur, notamment pour faits d’homicide sur personne, blessures involontaires sur quatorze personnes, trafic d’un produit dangereux pour la santé et mettant en danger autrui. 56 personnes ont été contaminées en France après avoir consommé des pizzas Fraîch’Up de la marque Buitoni, du groupe Nestlé. L’affaire avait causé la mort de deux enfants. Lire aussi : Article pour nos abonnés De Lactalis à Buitoni, des contrôles insuffisants menacent la sécurité sanitaire
Le 25 mai, une autre enquête a été ouverte sur la marque Kinder “tromperie aggravée par un risque pour la santé humaine”, “atteinte involontaire à l’intégrité du corps” et “exposition mettant la vie en danger”. Le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) a déclaré qu’au 18 mai, 324 cas confirmés et 58 cas possibles de salmonellose avaient été identifiés dans les pays de l’Union européenne et au Royaume-Uni. Alexandre Priamos