Président d’Horizons et maire du Havre, l’ex-premier ministre Édouard Philippe appelle à la mobilisation contre la gauche au second tour des législatives dimanche, afin d’éviter une «France ingouvernable».
LE FIGARO. – Au terme du premier tour des législatives, le camp présidentiel recule par rapport au scrutin élyséen, pour la première fois depuis 2002. Est-ce un échec?
Édouard PHILIPPE. – Il faut en vérité interpréter ces résultats avec lucidité, humilité et prudence. Lucidité d’abord, au regard d’une situation sans précédent depuis 2002: la réélection d’un président sortant. Cette continuité ne crée pas l’effet de rupture qui mobilise habituellement l’électorat. Humilité ensuite, car il faut respecter le choix du peuple souverain. Prudence enfin, parce qu’une élection à deux tours se joue surtout au deuxième tour. Seuls cinq candidats ont été élus dès le premier tour: il reste donc 572 élections à venir. C’est cette semaine que se joue un moment important pour le pays. J’appelle à la mobilisation
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