Comme il l’a affirmé lundi matin, M. Blanker estime qu’”il est devenu l’ennemi public numéro un” de “l’extrême gauche”. Selon lui, « cette voie est le cheval de Troie d’un extrémisme qui mène à autre chose que la démocratie. Se plaignant de “violences verbales” qui se traduisent toujours par des “violences physiques”, citant le jet d’œuf dont il a été victime pendant la campagne, ce dernier estime que la gauche a mené une campagne de haine contre lui dans cette circonscription. Sur la question des duels entre le RN et les Nupes qui auront lieu dans 61 circonscriptions, dont la sienne, M. Blanquer a dit s’en tenir à la ligne suivante : celle de l’appel des candidats de gauche à voter « en cas de cas”. Alors que plusieurs ministres et figures de la majorité s’opposent à la question – entre le front démocratique systémique ou selon les candidats – l’ancien ministre a fait valoir que, pour trancher, « la clarté est très simple : Sommes-nous dans l’arc démocratique ou [est-ce qu’]nous ne sommes pas? » Alors que le journaliste l’a relancé en lui demandant si, pour lui, M. Mélenchon ne faisait pas partie de l’arc républicain, ce dernier a répondu : “Non, bien sûr que non”, citant par exemple le fait que certaines personnalités “se révoltent”, dont le député . Danièle Obono est apparue aux côtés de Jérémie Corbyn, un ancien dirigeant travailliste britannique expulsé de son groupe parlementaire pour antisémite. Il a précisé que dans sa circonscription, il était impensable de demander un soutien au candidat Noupes. Sur BFM-TV lundi matin, M. Blanquer a annoncé à juste titre qu’il souhaitait exercer “un recours judiciaire” contre cette dernière. “Il se comporte tout le temps de manière scandaleuse, ses violences verbales sont extrêmes”, a-t-il critiqué. Il m’a attaqué à plusieurs reprises de manière inacceptable et, en plus, nombre de ses actions pendant la campagne étaient illégales. Alors que M. Nottin l’a emporté par 180 voix, M. Blanquer a affirmé que le candidat du Nupes “a enfreint plusieurs règles électorales pendant la campagne : en parrainant des posts Facebook sur des électeurs, ce qui est interdit”. amener les gens à me parodier et publier des tracts qui imitent les miens en disant des choses inexactes ». Selon Le Monde, une annonce de soutien à Bruno Nottin a en effet été postée sur Facebook pendant la campagne. Cette annonce, d’un budget inférieur à 100 euros, n’a cependant été diffusée qu’à un public très restreint – et selon les données de la Bibliothèque de la transparence de Facebook, au moins la moitié des personnes qui l’ont vue n’habitaient pas dans la 4e circonscription de la Loire. . Au total, quelques centaines d’électeurs intéressés ont pu le voir, ce qui ne semble pas de nature à affecter la sincérité du vote.