La série noire continue en France. Deux plaintes pour morsures ont été déposées ce lundi à Dijon suite au VYV Festival ce week-end des 11 et 12 juin 2022, selon les informations de France Bleu Bourgogne. Une enquête s’ouvre. Et il n’y a pas que ça. Dans la métropole de Lyon, quatre jeunes femmes ont porté plainte ce week-end pour violence armée par destination, après avoir ressenti une piqûre. La première piqûre présumée se serait produite vendredi soir au Ninkasi dans le 7e arrondissement de Lyon lors d’un concert. Une deuxième personne aurait été mordue à la main dans un bus à Vénissieux. Le troisième aurait lieu le samedi lors du cortège de la fierté, lorsque le cortège est arrivé au parc de la Tête d’Or. La dernière piqûre s’est produite au quai Rambaud à Lyon, selon Le Progrès, dans la nuit de samedi à dimanche. Ce week-end également, quatre personnes, également victimes de “morsures sauvages”, ont été repérées lors d’un concert des années 80 dans l’Aisne, à Sinceny. Ils ne souffriraient d’aucun symptôme, mais ce sont les premiers cas recensés dans le département selon la gendarmerie. RT @fédélorraine : [COMMUNIQUÉ DE PRESSE] ? ? Piqûres, GHB, plusieurs d’entre eux : Fédélor et ses associations défient le monde de la nuit et les principes. ? Alors que nous agissons, retrouvez dès aujourd’hui la campagne de prévention et de sensibilisation… https://t.co/haAbGJKYKr – Fédération étudiante Grand Est (@FedeEtuGrandEst) 13 juin 2022 Le phénomène semble donc se dessiner ces derniers jours et les réseaux sociaux ne sont pas inconnus dans cette flambée de cas. Dix jeunes adolescents ont été touchés par le diabète par des élèves de sixième dans leur collège de Toulon. Selon BFMTV, deux lycéennes de sixième auraient utilisé un moniteur de diabète pour mordre dix enfants. “Nous avons deux mineurs extrêmement jeunes, âgés de 12 ans, impliqués. Ils n’ont pas encore été entendus, donc je veux pouvoir me calmer à ce sujet et sur le comportement de ces jeunes adolescents qui ont fait quelque chose au-delà d’eux.” a déclaré le procureur de Toulon à BFMTV. Selon un récent bilan révélé par nos confrères de 20 Minutes, la police aurait recensé 461 victimes et enregistré 381 plaintes dès les premiers signalements. Des faits qui ne tiennent pas compte des faits les plus récents. Quinze enquêtes ont été ouvertes à Paris.

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Déjà en mai à Nîmes, 51 personnes affirmaient avoir été victimes de morsures sauvages lors de la féria. A Marseille, un garçon de 15 ans a été admis aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph après être tombé malade lors du concert de Jul au Vélodrome. Le festival Papillons de Nuit à Saint-Laurent-de-Cuves dans la Manche a été touché par de mystérieuses morsures. Selon nos confrères de la Gazette de la Manche, les organisateurs font état de “neuf signalements de morsures sauvages” sur les 86.000 spectateurs qui étaient présents pendant les trois jours de concerts, du 3 au 5 juin 2022. Enfin, quatre autres personnes ont porté plainte, affirmant avoir été mordues le samedi 6 juin, lors de la fête de Pentecôte à Vic-Fezensac, dans le Gers. Au total, sept personnes, quatre hommes et trois femmes, se sont déclarées victimes de ces “piqûres”, mais toutes n’ont pas porté plainte, a indiqué à l’AFP le procureur d’Auch Jacques-Edouard Andrault. Car les conséquences de ces morsures ne sont pas graves actuellement. “Sur plus d’une centaine d’échantillons prélevés, aucune substance n’a été retrouvée, notamment ce fameux GHB dont on entend beaucoup parler, mais aussi d’autres substances qui ont fait l’objet de recherches approfondies”, a déclaré le professeur Joëlle Micallef, directrice du Centre d’évaluation et d’information, confirmé en France 3. pour Toxicomanie – Addiction Addiction (CEIP-Addictovigilance) PACA Corse. Que faire en cas de piqûre ? Il arrive toujours qu’en cas de morsure, il soit nécessaire de participer à un service d’urgence dans les plus brefs délais, sans attendre, à toute heure du jour ou de la nuit, pour une prise en charge optimale. Un protocole particulier est appliqué en cas de suspicion de piqûre : prélèvement rapide d’urine et de sang pour analyses toxicologiques, biochimiques et sérologiques, observation d’éventuelles traces de piqûres, prise de paramètres vitaux, une prise en charge infectieuse peut être proposée au cas par cas. -cas de base.