Résultats, analyses… Retrouvez les réactions au lendemain du premier tour des élections législatives dans notre direct Le camp d’Emanuel Macron devrait, selon les premières prévisions, être pris avec précaution, de 255 à 295 sièges à l’Assemblée nationale. Il n’est pas certain que la majorité absolue soit atteinte, fixée à 289 sièges. En 2017, le parti d’Emmanuel Macron, En marche, a remporté 313 sièges à l’Assemblée nationale. Cinq ans plus tard, il semble compliqué pour La République en marche de remporter à elle seule une telle majorité. Le parti présidentiel doit donc s’appuyer sur ses alliés au sein d’Ensemble ! à gagner : Horizons, la formation d’Edouard Philippe. Acte du ministre Franck Riester. et Modem de François Bairo. L’enjeu est crucial : sans un Palais Bourbon engagé dans sa cause, le chef de l’Etat ne pourra pas faire passer les réformes de son second mandat et devra négocier avec ses adversaires en cas de majorité relative. Avec un record de 52,49% d’abstention, la barre était haute pour une qualification au second tour, puisque plus de 12,5% des inscrits devaient être ramassés. Résultat : la majorité a été confrontée à un duel soit avec un candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, soit par les Républicains ou la Coalition nationale. La coalition de gauche parvient à secouer les partisans d’Emmanuel Macron. Jean-Luc Melanson et ses alliés ont été les seuls à donner un coup de pouce lors de cette campagne électorale poussive, misant sur un mot d’ordre efficace : faire sacrifier au chef de La France le prochain premier ministre. “Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, a répondu le président. Il reste une semaine au chef de l’Etat et à ses partisans pour convaincre les électeurs et espérer qu’ils ne se retrouveront pas dans le scénario complexe de la cohabitation. L’un des enjeux est précisément le sort réservé aux quinze candidats ministériels, qui ont tous passé le premier tour. Mais certains rencontrent des difficultés, comme la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie Montchalin et le ministre des Affaires européennes Clément Beaune, tous deux sur des bulletins défavorisés. Au soir du premier tour des législatives, Emanuel Macron s’est dit “déterminé à se mobiliser”, selon son entourage à France Télévisions.