C’était la première fois que Jean-Michel Blanker se présentait dans la circonscription de la Loire. Pour l’ancien ministre de l’Éducation nationale, le baptême du feu aura pris fin.
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Du côté de Montargis, dans cette circonscription qui a toujours voté à droite depuis 1958, Jean-Michel Blanquer, qui a passé cinq ans à la tête d’un ministère souverain – record de longévité à ce poste sous la Ve République – a entendu la conquête du siège de le député sortant Jean-Pierre Door (Les Républicains), élu depuis 2002, qui n’était pas candidat à sa réélection. Lors de l’élection présidentielle, le candidat du Rassemblement national (RN) Marin Le Pen était arrivé en tête au premier tour (32%) comme au second tour (52%).
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Dans un premier temps, l’ancien recteur visait le parachutage dans le 3e arrondissement des Yvelines, un terrain de droite actuellement occupé par Béatrice Piron (LRM). Selon un proche du ministre, ce dernier aurait accepté de devenir député de M. Blanquer, qui en cas de nomination au sein du gouvernement Borne laisserait son siège à l’Assemblée nationale.
Mais le mois de janvier est passé. Le très convoité protocole sanitaire dans les écoles, annoncé par Ibiza (Espagne), où il prenait des vacances, est alors devenu la star de l’ancien amoureux du Palais des Elysées. Puis l’entourage de Jean-Michel Blanquer commence à trouver un nouveau point d’ancrage : ce sera le 4e arrondissement du Loiret.
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Mais même s’il a finalement été investi par la majorité présidentielle, la compétition a été féroce au premier tour pour le ministre, avec au moins deux rivaux de droite dans les rangs. “C’est le candidat qui a été exilé dans la province de l’Elysée. “Il a des difficultés à Paris, alors ils essaient de lui trouver un travail pour terminer sa carrière.” “Il aurait dû choisir ailleurs, nous ferons tout pour qu’il ne soit pas élu”, a-t-il prévenu.
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